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[us_separator size= »small » show_line= »1″ thick= »5″ color= »secondary »]A y regarder de plus près, on peut se demander pourquoi l’apprentissage du jeu des échecs n’est pas obligatoire à l’école, tant les qualités de ce sport sont nombreuses.
Le jeu des échecs, facteur d’inclusion des talents
Le jeu des échecs est accessible à tous. Ce sport dispose de son propre langage international, exprimé en un nombre réduit de règles, et ne nécessite pas d’investissement : un échiquier et 32 pièces. Par construction, il est ouvert à toute personne, quel que soit sa langue, son origine, sa condition physique, sa culture, son âge, son genre, etc. Ludique ou en compétition, en réseau ou en championnat local, en individuel ou par équipe, le jeu des échecs réunit des personnes aux horizons divers, espace de rencontres inattendues, voire improbables. Le jeu des échecs véhicule les valeurs de respect de l’autre (maître, adversaire), d’humilité et de solidarité.
Le jeu des échecs, facteur d’expression des talents
Le jeu des échecs constitue un formidable espace, mêlant réflexion et action de manière intime. Ce sport invite à apprendre de ses échecs : toute partie fait l’objet d’un débriefing avec son maître. L’effort est systématiquement salué. Ce sport invite à apprendre de l’histoire : les ouvertures, les parades et les attaques sont acquises en analysant les parties des grands maîtres. Ce sport invite à innover et à sortir de sa zone de confort : le fait de jouer contre de nombreux adversaires aux tactiques et niveaux divers développe la capacité d’analyse, de réflexion et d’anticipation, allant jusqu’à solliciter parfois l’instinct de survie. Ce sport invite à exercer des qualités différentes selon les parties, voire au cours d’une même partie, endurance, concentration et attention pour les parties lentes, vivacité et agilité pour les parties rapides, selon la posture de l’adversaire, offensive ou défensive.
Le jeu des échecs, facteur d’émulation des talents
Le jeu des échecs est un excellent exercice de canalisation et de gestion du stress. Enchaîner neuf parties dans une journée, résister à la pression de la pendule dans la dernière minute, jouer dans une salle de 200 joueurs, descendre physiquement dans les tables au fur et à mesure des défaites, ne pas perdre pied quand l’on perd sa dame ou on est mis en échec même après 3 heures de jeu : beaux défis ! De fait, affronter des joueurs aux profils et niveaux différents est un accélérateur de développement des points forts et d’atténuation des points faibles. Il est coutume de dire que l’on apprend plus vite en jouant contre les meilleurs, même si l’on perd. Le jeu des échecs est une formidable école de l’humilité : à deux ou contre une intelligence artificielle, le vainqueur n’est pas nécessairement celui qui détient le plus grand nombre de élos ou qui a fait la meilleure ouverture, c’est celui qui gagne réellement au final. Il est donc indispensable de ne pas sous-estimer l’adversaire, quelles que soient les apparences.
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